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La France a déjà atteint 20 des 134 cibles des objectifs de développements durables de l’ONU et devrait en atteindre huit supplémentaires d’ici à 2030. C’est ce que nous apprend un rapport de l’OCDE publié fin-mars, dont voici quelques points extraits concernant l’Hexagone.
Un niveau élevé de redistribution est atteint grâce aux impôts et transferts sociaux qui contribuent à une faible inégalité des revenus. Malgré un faible taux d’emploi et d’autres problèmes liés au marché du travail, le taux de pauvreté monétaire est bien inférieur à la moyenne de l’OCDE et le revenu des 40 % de la population les plus pauvres augmente depuis peu, à un rythme plus rapide que le revenu moyen.
Concernant les inégalités entre les sexes, la France dépasse souvent la moyenne de l’OCDE, mais
la parité est loin d’être atteinte dans les sphères privée et économique. Les femmes consacrent toujours plus de temps aux tâches familiales et domestiques non rémunérées que les hommes – bien que cet écart soit inférieur de 40 minutes à la moyenne de l’OCDE – et seulement un tiers des postes de direction sont occupés par des femmes.
La performance environnementale de la France est relativement bonne en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre et l’éducation au développement durable. Grâce à sa capacité de production d’électricité essentiellement nucléaire, l’intensité des émissions de GES de la France figure parmi les plus faibles de l’OCDE.
Mais :
Des progrès supplémentaires doivent être accomplis pour améliorer les compétences et remédier aux disparités en matière de résultats scolaires. En moyenne, les compétences des élèves français en lecture et en mathématiques à la fin de l’enseignement primaire et secondaire sont loin d’atteindre les niveaux minimaux visés. Et un quart environ des adultes ne maîtrisent pas le niveau d’aptitudes minimum en lecture et en calcul.
La croissance économique atone et les perspectives moroses en matière d’emploi pèsent sur le bien-être. En moyenne, au cours des 15 dernières années, la croissance du PIB et de la productivité du travail a été parmi les plus faibles de la zone OCDE, et le marché du travail fait toujours face à de nombreux défis. S’il diminue, le taux de chômage demeure relativement haut, et la proportion de jeunes sans emploi et sortis du système éducatif dépasse les 15 %. Alors que les services jouent un rôle clé dans l’économie, la part de la valeur ajoutée dans l’industrie manufacturière dans le PIB est faible et en baisse ; à 9 %, elle était en 2020 inférieure de 5 points de pourcentage à la moyenne de l’OCDE.
Les pressions sur la santé humaine et la biodiversité restent importantes. La pollution marine est significative : selon les mesures disponibles, la France se situe au-dessus de la moyenne de l’OCDE en ce qui concerne les déchets en mer et la pollution par les nutriments. De par sa position en Europe et dans les territoires d’outre-mer, la France est l’un des premiers pays au monde en termes de biodiversité. Elle a connu au cours des deux dernières décennies la deuxième plus forte perte de biodiversité observée parmi les pays de l’OCDE.
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