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Gaz, électricité… les prix de l’énergie flambent. Selon la Commission de régulation de l’énergie, les tarifs réglementés du gaz auraient augmenté de plus de 57 % depuis le début de l’année. Si bien que Jean Castex a annoncé, jeudi 30 septembre, la constitution par le gouvernement d’un « bouclier tarifaire ». Il prévoit notamment de limiter la prochaine hausse des prix de l’électricité, prévue pour février 2022, à 4 % au lieu de 12 %. Après la hausse attendue au 1er octobre, les prix du gaz seront quant à eux bloqués jusqu’en avril 2022.
Mais les particuliers ne sont pas les seuls touchés. Les industriels s’alarment également de cette envolée des prix. Au-delà des enjeux de renaissance industrielle et de souveraineté économique, L’Uniden, l’association regroupant les industries utilisatrices d’énergie, s’inquiète également des conséquences pour l’avenir. Selon elle, « l’industrie française doit affronter le défi de sa décarbonation par l’électrification massive de ses procédés ; elle devrait ainsi tripler ses besoins en électricité (de 120 TWh annuels à 380 TWh environ) d’ici 2050 ».
Une flambée qui n’est sans conséquence sur l’inflation. Selon Eurostat, le taux d’inflation en zone euro a bondi en septembre à 3,4 % sur un an, au plus haut depuis treize ans, en raison de la flambée des prix de l’énergie.
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