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Face à la pénurie de main-d’œuvre qui sévit au Royaume-Uni, Boris Johnson, le Premier ministre britannique, est sous le feu des critiques. Chauffeurs routiers, livreurs, employés dans les élevages de volaille et dans les abattoirs manquent à l’appel. Résultat : le pays fait face à des pénuries d’essence et de produits alimentaires. Mais « BoJo » persiste et signe. Lors du congrès du Parti conservateur à Manchester ce mercredi, il a défendu sa stricte politique d’immigration entamée depuis le Brexit. Aux patrons britanniques « d’investir dans les gens »… notamment en augmentant les salaires. Pour limiter la crise, le gouvernement va tout de même accorder jusqu’à 10 500 visas de travail provisoire à des travailleurs non britanniques.
Les pénuries de main-d’œuvre inquiètent aussi les dirigeants de TPE/PME françaises. En septembre 2021, 56% d’entre eux considèrent que ces difficultés de recrutement constituent le premier frein à la croissance, selon le baromètre « Trésorerie, investissement et croissance des PME / TPE » de BPIFrance Le Lab et Rexecode.
Le gouvernement a décidé de s’attaquer au sujet. Hier, Élisabeth Borne, la ministre du Travail, a annoncé une prime de 1000 € pour certains demandeurs d’emploi de longue durée à condition qu’ils se forment en entreprise sur des métiers en tension. Cette nouvelle annonce traduit concrètement une des ambitions portées par le Plan de réduction des tensions de recrutement dévoilé le 27 septembre. Près de 1,4 milliard d’euros sont prévus pour répondre aux besoins des employeurs.
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