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Cela ne vous aura pas échappé, la réforme des retraites a donc été promulguée…
Si l’espoir d’un retour aux affaires courantes avait effleuré certains, l’étude publiée en début de semaine par l’institut d’études économiques Rexecode attise un nouveau débat. La réforme augurerait, selon celle-ci, aucune embellie majeure
Car, après tout, les conséquences seraient limitées sur les dépenses publiques.
Le principal effet positif attendu de la réforme est l’augmentation du PIB (+1,1 point) et de l’emploi (+300 000) en 2030, liée à la hausse du taux d’emploi des séniors, qui conduit à des recettes supplémentaires sur le travail et sur l’activité.
Au total, la réforme adoptée permettrait d’améliorer le solde financier du système de retraites de 0,4 point de PIB en 2030. Un déficit du système de retraites demeurerait, compris entre 0,2 et 0,6 point de PIB en 2030, et persisterait après 2030 dans les hypothèses d’une croissance de la productivité de 1% et d’un taux chômage de 7%. En particulier, le régime général resterait déficitaire après 2030 malgré la réforme, alors que les complémentaires privées seraient proches de l’équilibre.
L’effet positif, sur le solde public (+0,6 point de PIB en 2030 ne suffirait donc pas à résorber durablement le déficit du système de retraites. Par conséquent, la situation des finances publiques resterait contrainte après la réforme, conclut l’institut.
Les débats sur la réforme ayant concentré toutes les attentions, l’actualité législative est cette semaine encore assez légère…
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