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Le nombre d’entreprises à mission passe le seuil symbolique des 1000 sociétés engagées, rapporte le site d’informations Novethic (filiale du groupe Caisse des dépôts). « On sent que ça frémit au sein du monde économique, estime au média Anne Mollet, directrice générale de la communauté des entreprises à mission. Ces entreprises se rendent bien compte qu’il y a un lien indissociable entre la performance financière et l’engagement social, environnemental… »
Les entreprises à mission, pour rappel, ont la possibilité – depuis la loi Pacte de 2019 – d’inscrire dans les statuts de la société des engagements environnementaux et sociaux et d’en être responsable devant leurs parties prenantes. Ce qui se traduit par des objectifs et une raison d’être.
Le site rapporte surtout que, si des secteurs sont plus représentés (banque et assurance), si quelques entreprises s’engagent à leur tour (EDF, Decathlon…), ce sont surtout les petites et moyennes entreprises qui servent de locomotives. Un fait notable est que 40% des sociétés à mission naissent avec le statut.
Ce statut est « opposable » et engage une vérification, tous les deux ans, de l’exécution par la société à mission des objectifs mentionnés dans ses statuts par un organisme tiers indépendant. Une manière d’éviter le greenwashing. « On ne veut pas que l’entreprise à mission devienne un effet de mode. Il faut qu’il y ait un vrai niveau d’exigence, un gage de crédibilité de la démarche. On préfère 1 000 entreprises à mission plutôt que 100 000 au détriment de la qualité », résume Anne Mollet.
Si le statut vous intéresse, Le Lab Bpi France propose un guide pratique et des ressources pour engager votre société.
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